Nos adhérents ont écrit …

  • 2018 : Poèmes et écrits de l’abbé Dussaud par André Chapus, Montfaucon, chez l’auteur.
  • 2018 : Pierre Rolland : Dictionnaire du désert huguenot, la reconquête protestante, 1715-1765, éditions de Paris Max Chaleil, 494 pages, avec cartes, chronologie.
  • 2017 : Jean-Claude Bouchet, Chemins d’Occitanie, éditions La fenestrelle, Brignon 2017.
  • 2015 : Une histoire de Sauve par Pierre Albert Clément, Sauve est là, 2015, 302 pages ; une. oeuvre posthume dont la réalisation été rendue possible par l’Association Sauve est là.
  • Janvier 2015 : Dictionnaire biographique des protestants français.
  • Décembre 2014 : Ponteils-et-Brésis sur la Regordane et la Cézarenque – Marie Lucy Dumas
  • Mars 2014 : Des États dans l’État – Les Etats de Languedoc, de la Fronde à la Révolution
  • Janvier 2014 : correspondance générale de La Beaumelle (tome IX) –
  • Novembre 2013 : Le réveil des coeurs de Dieter et Heidi Gembicki.
  • Octobre 2013 : L’Atlas de GArrigues
  • Septembre 2013 : Les oeuvres de l’Abbé Séguier par François Pugnière et Claire Torreilles

Dictionnaire biographique des protestants français !

Dictionnaire biographique des protestants français
DE 1787 A NOS JOURS

Paru sous l’égide de la Société de l’Histoire du Protestantisme Français , et piloté par Patrick Cabanel  et André Encrevé.

Il rassemble un nombre impressionnant de notices (ici il s’agit du 1er volume, A à C) allant de 1787 à nos jours.

“Il propose un inventaire sans précédent de ce que les protestants (toutes dénominations confondues) ont apporté à la France”.

EDITION DE PARIS

Prévu en 4 volumes; le premier tome, lettres A à C, rassemble près de 1250 notices et des milliers de noms.
Berty Albrecht, le révolutionnaire Barnave, Roland Barthes, Jean-Pierre Chabrol, André Chamson, Benjamin Constant

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Ponteils et Brésis

Ponteils-et-Brésis sur la Regordane et la Cézarenque

par Marie-Lucy Dumas.

Comme les autres communes du canton de Génolhac, celle de Ponteils-et-Brésis est riche d’un passé que l’historienne a été amenée à découvrir grâce aux archives départementales et familiales. Située à l’extrême nord du département du Gard, entre Lozère et Ardèche, aux sources de la Cèze, la commune possède un vaste territoire qui englobe de magnifiques forêts sur les pentes du Mont Lozère.

Par sa situation au carrefour de deux voies très importantes au Moyen Âge, la Regordane et la Cézarenque, la commune de Ponteils a vécu une vie mouvementée, liée aux événements qui se déroulèrent entre Gévaudan, Vivarais et Cévennes : rivalités des seigneurs, guerre de Cent ans, guerres de religion, camisards, période révolutionnaire et seconde guerre mondiale.

Son église témoigne du temps où la Cézarenque appartenait aux deux seigneurs du Tournel et d’Anduze, donataires à de nombreux ordres religieux, dont celui de St-Chaffre-du-Monastier, dont Ponteils était l’unique création dans le diocèse d’Uzès. Ses cinq châteaux sont la marque de l’empreinte seigneuriale d’une vallée pourvoyeuse de redevances féodales juteuses. Montaigut, Bramefont, Brésis, Trouilhas et Chambonnet, des noms quasiment inconnus, jusqu’ici, du grand public.

Petite commune cévenole aux seize hameaux, elle vécut d’une agriculture de subsistance fondée sur le seigle, le vin et la châtaigne. La paroisse majoritairement catholique fut le lieu de placement favori des enfants abandonnés des hôpitaux de Nîmes, Alès et Montpellier, pendant quatre siècles, puis de la construction du premier Sanatorium du Gard.

Sa désertification commence dès le milieu du XIXe siècle, favorisée par le chemin de fer, pour atteindre son plus bas niveau en 1965, Tout le XIXe siècle n’est une longue lutte pour le désenclavement et contre le reboisement ; celui du XXe, contre la désertification et l’abandon par les pouvoirs publics. Commune de moyenne montagne, Ponteils-et-Brésis attire résidents secondaires et retraités grâce à son cadre naturel préservé et s’inscrit dans la charte du Parc national des Cévennes. Le nombre de ses habitants s’accroît depuis trois recensements, une exception parmi les communes du canton de Génolhac.

En vente (Prix Public 23 €) dans les maisons de la presse de Villefort, Génolhac, Saint-Ambroix, Bessèges, Les Vans et Sauramps Alès.

vous pouvez télécharger le bon de commande ici


Des États dans l’État.

Les Etats de Languedoc, de la Fronde à la Révolution

par Stéphane DURAND, Arlette JOUANNA, Elie PÉLAQUIER,

avec le concours de Jean-Pierre DONNADIEU, Henri MICHEL.

Les États de Languedoc, assemblée délibérative composée des représentants du clergé, de la noblesse et du tiers état, ont géré la province de Languedoc depuis le XVe siècle jusqu’à la fin de l’Ancien Régime. Leurs séances étaient annuelles ; le vote était organisé par tête et non par ordre, originalité d’autant plus grande que le tiers disposait à lui seul du même nombre de voix que les deux premiers ordres réunis. À partir du milieu du XVIIe siècle s’est affirmé leur rôle politique et économique.

Outre la prérogative du consentement de l’impôt, pas toujours fictive, ils ont assumé des responsabilités croissantes dans le développement des voies de communication et la mise en valeur du territoire provincial. Leurs relations avec le pouvoir royal reposaient sur la négociation, le plus souvent déférente mais parfois traversée de tensions. Loin d’être des survivances archaïques d’un passé révolu, ils révèlent, par leur activité, un aspect méconnu de la monarchie, beaucoup moins centralisatrice et absolutiste qu’on ne le croit.

Publié avec le concours de l’équipe CRISES EA4424 de l’Université Paul Valéry (Montpellier III) et le Conseil Général de l’hérault (AD 34).

Prospectus Etats

Genève, Droz, 2014, 984 p.
ISSN 1420-7699
49.80€ TTC


Correspondance générale de La Beaumelle

L’édition de la Correspondance générale de La Beaumelle a obtenu le prix
Edouard Bonnefous 2013 de l’Académie des Sciences morales et politiques
.

Volume IX : 1 juillet 1755-29 janvier 1756
Auteur: La Beaumelle
Editeurs : Hubert Bost, Claude Lauriol, Hubert Angliviel de La Beaumelle
Date de publication: décembre 2013

Durant les sept mois couvert par ce volume La Beaumelle vit une intense période de travaux de rédaction et d’édition, troublée par des conflits.
Le libraire Gosse invoque le ‘droit de copie’ hollandais pour annoncer une rapide contrefaçon des Mémoires de Maintenon, et leur différend, qui s’étale au grand jour, provoque le trouble chez les souscripteurs. Le 14 août La Beaumelle découvre que le libraire Jolly imprime une contrefaçon. Celui-ci obtient le 18 août la saisie des volumes entreposés chez Fraissinet. La Beaumelle décide fin septembre d’imprimer lui-même une seconde édition. En octobre il intente un procès à Jolly qui ne se terminera que le 17 janvier 1756 par la signature d’un accord amiable lui permettant enfin de diffuser son ouvrage.
En novembre il commence à envoyer à l’abbé Trublet, sous l’enveloppe de Malesherbes, des volumes des Mémoires et des Lettres de la seconde édition, que celui-ci transmet aux dames de Saint-Cyr. La Beaumelle reçoit les remarques de l’abbé et les recommandations de ces dames, qui continuent à lui envoyer des copies de manuscrits.
Malgré les réticences manifestées par Saint-Cyr, La Beaumelle imprime les Lettres de messire Paul Godet des Marais, le confesseur de Mme de Maintenon, sous le nom de l’abbé Berthier. Début septembre il reçoit de l’abbé de La Chau une copie de la Pucelle de Voltaire en 14 chants et des documents inédits permettent de suivre l’impression de l’édition qu’il en réalise. Il en expédie des exemplaires hors de France à partir du 15 novembre, il en fait passer par courrier à ses relations début décembre, et il en fait entrer à Paris des ballots pour une vente sous le manteau à la mi-janvier. Trois rencontres en novembre et en décembre avec Maubert de Gouvest se concluent par le projet d’une nouvelle édition en commun. La Beaumelle participe également à la rédaction du Mémoire théologique et politique sur les mariages clandestins des protestants de France, et il s’intéresse aussi à l’Eloge de Montesquieu par Maupertuis. Parmi ses autres correspondants figurent notamment Henri Alexandre Catt, La Condamine, et Pierre Rousseau, qui sollicite son aide pour son Journal encyclopédique.

Dans ce volume, complément au tome VII : LB 2053a. La Beaumelle à Suzanne d’Arnal de Boiselève de Chamballan (Paris, début septembre 1754)
Collaborateurs : Patrick Andrivet, Claude Antore, Claudette Fortuny
Pagination: xxxii + 584 pp., 7 ill., hb (relié)
Prix 138 €
ISBN-13: 978-0-7294-1031

Le réveil des coeurs

Journal de voyage du frère morave Fries (1761-1762)

Le journal passionnant et passionné d’un frère morave.
Le 13 janvier 1761, un apothicaire de Montbéliard présente son passeport au postc-frontière de Collonges (aujourd’hui dans l’Ain). Sous cette couverture de clandestin, voyage un ancien pasteur luthérien ayant rejoint l’Église des frères moraves, Pierre Conrad Fries.
Envoyé pour « réveiller les cœurs » des protestants français sous la Croix, il parcourt le sud du pays,des Cévennes au Poitou, séjournant longuement à Lyon, Marseille, Nîmes, Alès, Montpellier, Montauban, Nérac, Orthez, Bordeaux, Tonneins, Arvert, Gémozac, Jarnac, Melle et Saint-Maixent…
Il est reçu par de multiples familles huguenotes et nombre d’anciens qui le protègent, participe à de nombreuses assemblées au Désert et, pendant deux mois, officie en Saintonge à la place d’un collègue malade.
Observateur d’une rare finesse, nourrie à la fois du piétisme morave et de l’esprit des Lumières, il dresse des portraits saisissants de ses rencontres, notamment ceux de pasteurs comme Paul Rabaut ou les frères Giberl…
Il termine son journal par ces mots désabusés : « Tout est triste dans le pays d’où je sors : j’ai vu le mal de cette pauvre nation que j’ai visitée, j’en ai parlé au Sauveur, j’en ai pleuré… »
Ses cahiers que Jean-Paul Chabrol, dans sa préface, compare à un « road movic spirituel », se révèlent une source inestimable concernant la vie sociale et religieuse des protestants français au moment des derniers soubresauts de la persécution (le pasteur Rochcttc, le marchand Calas), quelques mois avant la publication par Voltaire de son Traité sur la tolérance.
Cet inédit est présenté et annoté par deux historiens genevois, Dieter et Heidi Gembicki ; ils en tirent une analyse qui éclaire de façon lumineuse le voyage du frère Fries, tout en le resituant dans l’histoire intellectuelle et religieuse de l’Europe.

Originaire de Hambourg, Dicter Gembicki a suivi des études d’histoire à Francfort, parachevées à Genève avec une thèse dans le domaine de l’historiographie française. Spécialiste du XVIII terminologie des Lumières et lors d’une année sabbatique passée en Pennsylvanie, il rédige une élude sur les frères moraves. Depuis il publie des recherches sur ce mouvement piétiste qui révèle un aspect extrêmement vivant du siècle des Lumières.
Heidi Gembicki-Achtnich, historienne elle aussi, est issue d’une famille de tradition morave, et a été déléguée au synode européen de l’Unité des frères. Les deux chercheurs ont pu profiter de leurs compétences linguistiques et paléographiques et de leurs réseaux pour mener à bien l’édition d’une source qui, à plusieurs égards, posait des défis.

524 pages, format 170×240, 29 euros.
Commandes : Le Croît vif – 2, ruelle de l’Hospice – 17100 Saintes – 05 46 97 46 52 www.croitvif.com


Les oeuvres de l’Abbé Séguier

PRIEUR curé de Saint-Jean-de-Valériscle, village cévenol, pendant trentequatre ans, l’abbé René Séguier (1705-1767) fut un lettré et un philosophe.

Il a laissé une oeuvre aussi abondante que variée, conservée par les soins de son frère, Jean-François Séguier (1703-1784), érudit nîmois de renom. Une abondante correspondance côtoie un essai éclairé et spirituel sur Les moeurs des Cévennes (1749), mais aussi divers travaux sur « la langue du pays », cette langue d’oc qu’il entreprit de défendre et d’illustrer par une grammaire, un dictionnaire et d’élégantes traductions d’Anacréon et de Théocrite.

L’édition critique d’une partie des manuscrits de l’abbé par François Pugnière et Claire Torreilles donne l’occasion d’aborder toute la complexité des liens unissant culture populaire et culture savante dans la France des Lumières.

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Atlas des Garrigues

44 euros

L’Atlas   des Garrigues – regards croisés, entre vallée de l’Hérault et vallée de la   Cèze. Cet ouvrage est plus qu’un livre, c‘est le rassemblement d’une   multitude de regards, la mise en musique d’une connaissance partagée et   partageable sur un milieu, un paysage, un territoire. Plus de 100 auteurs   (écologues, géologues, archéologues, géographes, historiens, gestionnaires   d’espaces ou membres d’associations) y croisent leurs regards, leurs   analyses, leurs expertises, leurs perceptions. Outil incontournable, il   s’agit bien, aussi, d’un atlas avec plus de 80 cartes illustrant les contenus   des textes. Et parce que les garrigues ne sont pas qu’une affaire de   spécialistes, l’ouvrage explique les réalités de ce territoire de façon à   rendre accessible l’information à tous ceux qui ont la curiosité de chercher   à comprendre simplement ce qui les entoure. L’Atlas des garrigues, ce sont aussi   des photos, de belles illustrations qui évoquent, qui font rêver, qui   répondent à des paroles d’habitants, à des citations d’écrivains…
360 pages, format 269 x 235 mm. broché, couverture semi-rigide. Imprimé   localement sur papier 100% recyclé. Parution mi-novembre 2013.

Info retransmise par Mme Noelle Marti-Gerbaud.
association des écologistes de l’Euzière è Prades-le -Lez ( renseignements et commande au  04 67 59 54 62 )


Les Sarrazins du Chambonnet

Une nouvelle publication de Marie-Lucy Dumas : histoire d’une famille de petits nobles de la commune de Ponteils et Brésis du XIIIe au XIXe siècles, avec généalogie, tableaux des apparentés, nombreux documents extraits du Chartrier du Chambonnet. Prix 15 euros, plus 4,15 euros en lettre verte, soit 19,15 €. (par chèque à l’ordre de M.L Dumas)

Passer commande à Gens et terroirs des Hautes Cévennes, Le Mas de Besses, 30450 Ponteils et Brésis